• L'autre jour, pendant que j'essayais de ne pas me faire boulotter les fesses par un ours sur Skyrim (bam ! placement de produit, et re-bam ! mot-clé sur tous les moteurs de recherche), je réfléchissais (oui, j'avais le temps, parce qu'on se promène quand même pas mal, dans ce jeu) à la création des Lames d'Argent et aux premiers personnages que j'ai développés.

    Pour lancer un roman de fantasy, il faut donc un guerrier (qui pourra, en cas de faille scénaristique, résoudre n'importe quel problème en balançant des grands coups d'épée un peu n'importe où), une espèce de petite chose tendance elfe (ça fait joli) et évidemment des magiciens.

    Deymos ne se débrouillait pas trop mal en armure, Nephtys (considérée par ma chère et tendre frangine comme le personnage le plus inintéressant du multivers romanesque) réussissait plus ou moins à se servir d'un arc et Délion avait de jolis cheveux, mais il manquait toujours quelqu'un capable de jongler avec des boules de feu et de soigner très opportunément tous les petits bobos de tout le monde : et c'est ainsi que Zembria (considérée par ma chère et tendre frangine comme le personnage féminin le plus happy-happy du multivers romanesque) a vu le jour.

    Ce violet qui vous va si bien

     

    A propos de Zembria...

    C'est sans aucun doute le personnage des Lames que je préfère. En-dehors des personnages de mes rédactions en primaire, c'est l'un des premiers que j'ai créés, en même temps que Deymos. Vous tous, qui lisez ou écrivez de la fantasy, saurez de quoi je parle : dans tous ces univers, il est toujours assez utile d'avoir sous la main un personnage qui, jamais sorti de chez lui, peut offrir au lecteur un point de vue assez semblable au sien et lui permettre donc de découvrir les curiosités du monde dans lequel il évolue. L'intérêt de Zembria, c'est que bien qu'ayant vécu enfermée dans une tour pendant une grande partie de sa vie, elle reste un rat de bibliothèque méchamment érudit, ce qui me permet de confronter ce qu'elle découvre de la vraie vie avec ses connaissances livresques.

    Zembria est un personnage que j'ai vraiment eu plaisir à développer. C'est une fille pragmatique (ce que sont tous les magiciens des Lames), mais contrairement aux autres, elle n'est pas encore complètement dénuée de scrupules et, en somme, on peut dire d'elle qu'elle est une gentille fille. Je la soupçonne d'avoir un petit faible pour Deymos, mais ça ne s'est jamais vraiment confirmé ; et puis, honnêtement, en dehors de quelques poussées hormonales qui lui font trouver séduisants les héros ténébreux et renfrognés au passé lourd et mystérieux, Zembria est, j'en ai peur, un peu trop maligne pour avoir avec lui une véritable relation.

    Quelques détails pèle-mêle : 

    L'endroit d'où elle vient : un village minuscule, perdu au fin fond de l'Orprovince ; elle a passé ses jeunes années dans la ferme familiale, avant que la progéniture de son frère n'envahisse tout l'espace disponible et qu'elle soit forcée de s'en aller sous peine de s'installer définitivement dans la grange.

    Ce qu'elle aime : les chevaux, les légendes à propos de mystérieux artefacts, le mot "artefact", lire tard le soir, la subtilité des jeux politiques, voyager à travers le Continent (souvent à la recherche d'artefacts), tenir son journal, discuter autour d'un bon repas.

    Ce qu'elle n'aime pas : patauger dans la boue, expliquer les choses, devoir s'occuper de ses cheveux, les gens qui ne respectent pas le système de classement de sa bibliothèque, les gens qui tripotent ses artefacts, réexpliquer les choses, les enfants, les elfes.

     

    Merci mille fois à mon incroyable frangine pour son incroyable dessin ! Allez donc jeter un coup d’œil à sa galerie sur deviantArt ! (et plus vite que ça) et hasta la vista, tout le monde ! J'espère vous revoir bientôt dans le coin !

     


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  • Elle portait la mort brûlante

    Quelques mots sur Sena-rê...

    Sena-rê est un des plus vieux personnages de Kara-djin, et je me rappelle même en avoir eu l'idée en rentrant du collège (autour de 2006-2007, donc ça commence à dater...) Bref, Kara-djin avait tout juste commencé à voir le jour et Sena-rê est apparue parce que j'avais vraiment très envie d'une histoire d'amour dans ce monde de brutes. Une belle princesse, dans un roman de fantasy, ça fait toujours plaisir, non ?

    Du coup, cette pauvre choute est pendant longtemps restée à la marge de la personnagitude : sa première et principale caractéristique, c'est d'être une reine de beauté - vous parlez d'un trait psychologique marquant. Elle était là, ballotée par l'action, un moteur pour certains personnages, un moyen pour d'autres, et en somme, c'était surtout à travers tous ceux qui parlaient d'elle et qui se préoccupaient d'elle qu'elle se laissait deviner.

    Elle portait la mort brûlanteIl faut dire que Sena-rê est le personnage transparent par excellence. Elle n'a pas eu beaucoup de chance dans la vie : Sha-lyra, sa soeur aînée, aurait épousé leur frère Jarda-vin si elle n'était pas entrée dans l'ordre des Chevaliers-drakomyrs, et du coup, c'est la mignonne petite cadette qui s'est retrouvée mariée à l'héritier. Jarda-vin n'est pas précisément ce qu'on appelle un homme bien.

    En plus d'un certain nombre de drames familiaux (dont j'espère tout vous dévoiler dans le détail dès que j'aurai mis un point final à cette histoire et convaincu tous les gentils éditeurs que c'est mon livre le plus grand, le plus beau, le plus mieux), Sena-rê partage son corps avec une sorte de parasite tout feu tout flamme qui menace à tout moment de prendre le contrôle et de détruire tous ceux qui auront eu la mauvaise idée de se trouver dans les environs.

    Finalement, ce n'est que récemment que j'ai repris ma petite altesse pour en faire un personnage à part entière. La réécriture, ça prend du temps, mais ça a du bon, parfois. Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne nouvelle pour Sena-rê, qui est un fantastique aimant à crasses cosmiques, mais au moins, cette fois-ci, elle aura son mot à dire.

    Tout ce que je souhaite, finalement, c'est finir rapidement cette deuxième mouture de Kara-djin pour vous présenter en bonne et due forme à cette charmante créature qui réussira, j'espère, à mériter votre intérêt (sans quoi elle sera virée sans préavis et mutée dans un roman nettement moins marrant que Kara-djin. Ouep, c'est la crise.)

    Merci beaucoup pour votre attention, Ladies and Gentlemen, faites bon voyage sur la toile et revenez vite ! (Mais si ! Revenez ! On a des cookies et des iPhone12 !)

     

    Les deux superbes dessins qui illustrent cette page sont l'oeuvre de Neith. Prenez un moment, passez faire un tour sur son blog, LunaCee, et sur sa page deviantArt : les deux valent le coup d'oeil, en particulier si vous aimez la fantasy, les esthétiques orientales, les personnages hauts en couleurs et les crayons.

     


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  • Wouhouuu ! Pile 9999 visiteurs ! 

     

    Je ne sais pas si ça mérite vraiment un article, mais bon, comme je m'amuse d'un rien, j'en profite pour vous remercier de vos passages dans mon coin de Toile (honnêtement, cette formule me donne l'impression d'être une araignée en copropriété) et pour vous souhaiter à tous une bonne continuation !

     

     


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    Et, devinez quoi, je ne vais même pas vous parler de Larmoyante. Cela dit, puisque j'évoque le sujet, j'en profite pour vous glisser un mot sur le book-crossing : un exemplaire de Larmoyante traine maintenant quelque part dans Paris, libre à vous de le traquer pour le lire tranquillement avant de le relâcher dans la nature et d'aller illico commander les deux suivants.

    Non, pour en revenir au sujet qui m'occupe, permettez-moi de resituer : je suis assise sur mon canapé (vert et bleu, avec les coussins assortis et submergé par le flot impétueux d'un bazar cyclopéen, si vous voulez tout savoir), en train de pianoter sur une histoire de vampires dont je vous parlerai peut-être un jour, tout en sirotant un chocolat chaud (parce que j'aime beaucoup le chocolat chaud et encore plus le verbe "siroter"), et mon regard tombe d'un seul coup, au milieu du bazar susmentionné, sur mon exemplaire de Gagner la guerre, posé juste à côté de moi - juste en-dessous de La Ville de Claudel, je dis ça pour que vous sachiez bien à quel point je suis une fille sérieuse et cultivée -, parce qu'il fait partie de ces livres qu'il faut toujours avoir à côté de soi - contrairement à La Ville de Claudel, qui est franchement irritant.

    Et là, illumination, éclair de lucidité affolée : les vacances approchent, le printemps revient, on commence à sortir de son trou pour aller se lover sur la pelouse des jardins publics, entre les bucoliques déjections canines et les champêtres cannettes abandonnées... La masse fidèle de mes admirateurs (sous-titre : les trois pauvres hères désoeuvrés qui ont échoué par hasard sur les grèves de mon îlot de Toile) a-t-elle de quoi nourrir son intellect pour ces futures journées de printemps ou sera-t-elle contrainte de se rabattre sur Cinquante nuances de Grey, faute d'un conseil éclairé pour guider ses lectures ?

    J'abandonne donc mon histoire de vampires (Terio était justemment en train de hisser un creuset dans un four trop petit, mais je vous parlerai un autre jour de Terio et de ses problèmes de creuset) pour vous livrer une petite liste de lecture. Profitez bien de vos vacances, et si vous n'en avez pas, profitez bien du rayon de soleil qui se glissera peut-être à travers le plexiglas de votre bureau, entre les deux piles de dossiers urgents et les gobelets de café en plastique vides.

    Voilà donc une poignée de petites idées pour guider vos pas en librairie...

     

    Avez-vous de quoi lire pour vos vacances ?Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski, donc. Je ne vais pas m'attarder sur ce livre. Jésus et trotinnettes, je ne conseillerai jamais assez ce livre. Tenez, pour vos beaux yeux, le deuxième paragraphe du roman (à partir de ce moment-là, j'ai compris que j'étais amoureuse) :

    "Je n'ai jamais aimé la mer.

    Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n'ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c'est plus gras, c'est plus trouble et plus limoneux que le pot d'aisance de ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c'est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l'ivresse."

    Je n'ai rien d'autre à ajouter.

     

    Avez-vous de quoi lire pour vos vacances ?

     

    Quatrevingt-treize, de Victor Hugo. Non, ce n'est pas une erreur. Oui, c'est un blog dédié à la fantasy. Mais ce livre est une révélation, et très franchement, je pense que Hugo est, avec Homère, un des pères de la fantasy (disons grand-père). N'hésitez pas, plongez : c'est un livre fantastique, et en plus de passer un moment délectable, vous aurez l'occasion de briller dans les soirées mondaines quand on vous demandera ce que vous lisez sur la plage. Pour info, c'est un livre sur la Révolution française.

     

    Avez-vous de quoi lire pour vos vacances ?Dôme, de Stephen King. J'avoue, je fais dans la facilité, pour le coup, et j'imagine qu'une bonne partie de ceux qui passeront par-là l'auront déjà lu, mais si ce n'est pas le cas... que dire ? Au trot, amis lecteurs, au trot ! Excellent livre, avec un fond politique qui donne envie de mordre.

     

     

    Avez-vous de quoi lire pour vos vacances ?Miséricorde, de Jaida Jones et Danielle Bennett. Les non-daltoniens dotés d'un sens du goût en état de marche qui seront passés devant la couverture de ce livre auront reculé d'épouvante, les petits rigolos à la recherche d'une bonne tranche de daube fantasy mièvre et aventureuse (comme votre serviteur) auront esquissé un sourire en coin un peu supérieur et se seront empressés d'emprunter ledit livre à la bibliothèque (sans aller jusqu'à l'acheter, parce qu'il ne faut pas pousser mémé dans les orties, quand même) : les deux auront eu tort. Diable et gramophone, c'est vraiment un très bon livre (ou disons tellement moins mauvais que ce que sa couverture laissait présager que c'est tout comme). L'univers est savoureux, les personnages délectablement insolents, le style d'une rare fluidité (et je suis extrêmement exigente sur ce point) et la narration à quatre voix fonctionne très bien. Un bon moment de détente en perspective.

     

    Avez-vous de quoi lire pour vos vacances ?Le Trône de Fer, de G.R.R Martin. Ouvrage qu'il n'est nul besoin de présenter. Ceux qui ne l'ont pas lu me copieront cent fois "Je ne passe pas à côté des succès du moment sous le prétexte de nager à contre-courant, sauf quand il s'agit de Cinquante nuances de Grey".

     

    Avez-vous de quoi lire pour vos vacances ?Hordes, de Laurent Genefort. Parce que je suis en train d'écouter l'album que j'écoutais quand je lisais cette trilogie et que ça me rappelle de bons moments. Et puis parce que c'est un compatriote. C'est mon quota français. Je ne dirais pas qu'il s'agit du meilleur livre jamais écrit, loin de là, et pour être honnête, il y a quelques longueurs, surtout vers la fin, mais (si on excepte mon nouveau dieu et maître, Jaworski, amen), j'ai rarement vu un auteur français faire aussi peu de cas de la mièvrerie (sous-titre : la rouler en boule, la tremper dans le goudron, l'enduire de plumes et l'envoyer se faire pendre ailleurs). Sans parler d'un univers très original et de personnages qui n'hésitent pas à sortir des ornières (ça a l'air d'une formule toute faite, "Les personnages sortent des clichés du genre, etc.", mais c'est faux ; 95% des personnages de fantasy sont des clichés. Ceux de Genefort sont un peu moins voyants.)

     

    Avez-vous de quoi lire pour vos vacances ?Windhaven, de G.R.R Martin. Les fans du Trône de Fer l'ont probablement déjà lu, mais peu importe. Ce livre est l'exemple parfait de la théorie que je défends bec et ongles : un livre qui cherche à faire de la poésie ne sera jamais qu'un ramassis de mièvrerie gluante et morne. Un livre vraiment poétique ne cherche pas à faire de la poésie : elle s'impose toute seule. Windhaven est une perle que vous ne regretterez pas d'avoir lue, et c'est de plus une perle très intelligente.

     

    Je m'arrête là, parce qu'il est maintenant une heure du matin et que je me lève par conséquent dans cinq heures et demi pour accomplir mon devoir quotidien d'étudiante assidue. Savourez cette liste de lecture, faites votre choix, faites vos courses et n'hésitez pas, dans vos commentaires, à me laisser vos propres conseils.

    Bonne lecture !

     


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    Ce qui s'applique aussi bien à Sylena Anel'tildrin, ce personnage de Kara-djin que vous connaissez tous bien (si ce n'est pas le cas, prenez immédiatement un air penaud et allez donc faire un tour en douce dans la section consacrée aux personnages de Kara-djin si vous ne voulez pas vous faire taper sur les doigts. Ce ne sont pas des menaces en l'air, je suis une future prof) qu'à la fabuleuse personne qui m'en a fait un si joli portrait, il y a de cela quelques semaines, et que j'ai honte de ne poster que maintenant, soit dit en passant.

    Je parle bien entendu de Sedenta, et si vous ne connaissez pas Sedenta, que dire... Sur sa page et au trot ! Cette grande dame est même sur facebook, vous n'avez donc qu'à cliquer sur l'onglet que vous avez laissé ouvert juste à côté de ma page, en espérant que retentira tôt ou tard cet agaçant petit "ploink" synonyme de conversation numérique, synonyme d'ersatz de vie sociale, synonyme de repousser toutes les choses urgentes que vous avez à faire à plus tard, étant donné qu'il est très mal élevé d'ignorer l'alien à l'autre bout de la fibre optique qui tente d'entrer en contact avec vous. Tss. A ce propos, je n'ai aucune idée de ce que peut être une fibre optique.

    Puisqu'une image, bla-bla-bla, voilà l'oeuvre en question ! Ciel, Enfer et Ectoplasmes, j'Aime ce dessin. Sylena a enfin toute la classe qu'elle mérite et que je n'ai jamais pu lui donner.

    Ce n'était pas une femme comme on en voyait tous les jours

     

    Quelques mots à propos de Sylena...

    Sylena vient du froid. Comme la plupart des peuples de Kedraj (l'univers en pâté de sable dans lequel se déroule Kara-djin, ô amibes ignorantes), celui auquel elle appartient, les Arvéens de Borée, ont beaucoup évolué depuis que j'ai commencé à travailler sur Kara-djin. Au départ race d'étranges elfes vampiriques vaguement éthérés de la plus pure souche fantasy (et par conséquent extrêmement irritants, comme tous les elfes et les vampires, à l'exception des fabuleuses créatures du Père, du Fils et du Saint-Esprit du culte de la Fantasy JRR Tolkien, amen), ils ont adopté par la suite, pendant quelques temps les caractères des peuples scandinaves du VIIIème siècle (quelle originalité, me direz-vous, mais bon, j'aime les grands vikings chevelus) pour finalement s'arrêter (pour le moment, dirons-nous par souci de prudence) sur les rivages épurés et méditatifs de la Grèce classique. Donc oui, les Arvéens se promènent en petites tuniques sur la banquise.

    Sylena est une ambassadrice de la cité d'Ankh'nyluïn, envoyée auprès des grands pontes bedonnants du grand empire oréide. Après avoir surmonté l'épreuve du choc thermique, cette chère Sylena se trouve mêlée à une série d'aventures que je vous laisserai lire un jour, quand je serai riche, célèbre et publiée et que plus personne n'ignorera son nom.

    Pour le reste, Sylena est un personnage sur lequel j'aime beaucoup travailler, parce qu'elle est un défi de chaque jour (enfin, de chaque jour où je travaille sur Kara-djin). Le problème de Sylena, c'est qu'elle est une ambassadrice, donc une femme de pouvoir, et que (pour les besoins de l'intrigue), c'est un canon du genre, ce qui la contraint à marcher constamment au bord du gouffre qu'est l'épouvantable cliché de la femme-belle-forte-et-indépendante-mais-qui-cache-malgré-tout-de-secrètes-faiblesses. Faire vivre et progresser Sylena, c'est marcher sur la corde raide du Personnage Passable au-dessus du néant du Cliché. Enfin, si j'aime aussi beaucoup travailler avec Sylena, c'est parce que c'est une fille un peu terre-à-terre, et qu'en dépit de ma tendance aux élans lyriques (née, j'en ai bien peur, d'une irrémédiable, définitive et folle passion pour les oeuvres - et la barbe - de Victor Hugo), je suis une fille un peu terre-à-terre. J'espère sincèrement avoir un jour l'occasion de vous faire lire de l'alpha à l'oméga les aventures de Sylena ; vous pourrez me dire, alors, si je suis une bonne funambule ou si cette pauvre crapahuteuse de banquise est bonne à enterrer avec toutes les autres midinettes en bottes cuissardes et chevelures au vent.

     

    Sincères affections, à vous qui passez par là, et à bientôt !

     

    A propos de Sedenta : son blog - sa page deviantArt - sa page fècebouque


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